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qu'est ce que l'atopie ?

Qu’est ce que l’atopie

Peut de personnes savent répondre à la question qu’est-ce que l’atopie. Revenons sur les bases !

La dermatite atopique aussi appelée eczéma est la principale maladie que nous défendons au sein de l’Association Française de l’Eczéma. En effet, c’est la forme d’eczéma la plus répandue, aux côtés de l’eczéma de contact et de l’eczéma chronique des mains. Mais saviez-vous que la dermatite atopique fait partie d’un groupe plus vaste appelé atopie ? Alors qu’est-ce que l’atopie !

Qu’est-ce que l’atopie ?

Concrètement, c’est une prédisposition génétique à faire des allergies vis-à-vis d’éléments très courants de l’environnement, comme les pollens, les acariens, les aliments…

D’où vient l’atopie ?

Comme évoqué précédemment, l’atopie est d’origine génétique. Elle est transmise par l’un ou l’autre des parents, ou bien parfois les deux. La transmission d’une maladie à son enfant n’est jamais facile à vivre, surtout quand la maladie en question est source de souffrance et de mauvais souvenirs.

Comment se manifeste l’atopie ?

L’atopie a tendance à se manifester de différentes façons en fonction de l’âge. Chez le tout-petit, il s’agit plutôt d’allergies alimentaires et d’eczéma. Chez l’enfant plus grand, l’asthme allergique a tendance à se développer. Chez l’adolescent et l’adulte, place à la rhinite et à la conjonctivite allergique. Bien entendu, cette progression n’est pas gravée dans le marbre, puisque l’on sait très bien que de nombreux adultes souffrent d’eczéma et d’allergies alimentaires. De même, des symptômes comme l’asthme ou la rhinite peuvent se développer chez l’enfant. Il y a de grandes tendances mais aucune règle à l’échelle individuelle.

J’ai de l’eczéma, vais-je développer tous les symptômes de l’atopie ?

Non, avoir de l’eczéma atopique ne veut pas dire que l’on va forcément développer les autres formes d’atopie. De même, la sévérité et le mode de prise en charge de l’eczéma n’influent pas sur l’apparition d’un asthme, d’une rhinite ou d’une conjonctivite. Là encore : aucune règle à l’echelle individuelle.

Faut-il passer des tests allergologiques ?

Etre atopique, c’est être hypersensible à plusieurs éléments du quotidien. Les tests allergologiques sont parfois réalisés mais attention, il ne faut pas se rendre au rendez-vous en ayant l’espoir de trouver le seul et unique coupable responsable des symptômes. C’est beaucoup plus complexe que cela…

Dans le cas très particulier des allergies alimentaires, les tests allergologiques sont essentiels pour assurer le diagnostic et le suivi des allergies.

Comment la soigner ?

Tout dépend des symptômes ! En effet, en cas d’eczéma, le traitement majoritaire comprend des dermocorticoïdes à appliquer sur les plaques et des émollients à appliquer partout ailleurs pour hydrater et renforcer la peau. En cas d’asthme allergique, la personne jongle entre le traitement de la crise à base de bronchodilatateurs et le traitement de fond  à base de corticoïdes inhalés. La rhinite est soulagée par des sprays, la conjonctivite par des gouttes. La plupart de ces traitements locaux peuvent s’accompagner d’anti-histaminiques, pendant la saison à risque (saison des pollens++) ou au long cours.

A noter que les différents traitements cités sont des traitements symptomatiques qui ne permettent pas de guérir complètement et définitivement de l’atopie.

Un autre élément important de la prise en charge est l’adoption de mesures d’éviction, pour les allergies alimentaires mais pas seulement. Par exemple, éviter de planter dans son jardin des arbres sources d’allergies comme les cyprès ! Aérer et aspirer régulièrement. Eviter l’accumulation de tapis, moquettes, peluches dans l’habitat…

Comment éviter le développement de cette pathologie ?

De plus en plus d’études se penchent sur les moyens d’éviter le développement de l’atopie chez les enfants prédisposés. Parmi les pistes explorées, on trouve les probiotiques et les prébiotiques, ainsi que l’application d’un émollient dès la naissance. Concernant la diversification alimentaire, elle se fait de la même manière pour un enfant atopique que pour un enfant non atopique, entre 4 et 6 mois.